« Le loisir, dans son sens le plus large, est bel et bien un vecteur d'intégration, mais aussi un facteur d'affirmation identitaire, et ce, autant pour la majorité que pour les groupes minoritaires. » Extraite du bulletin de l'Observatoire québécois du loisir numéro 13, intitulé Loisir et intégration des nouveaux arrivants : état des connaissances scientifiques, cette phrase vient soutenir fort à propos la vision du SCRI selon laquelle une intégration réussie ne peut reposer uniquement sur l'accès à un emploi ou à un logement (même si, bien évidemment ces deux pôles sont vitaux !) : le processus d'adaptationdoit passer par la sphère privée et les activités qui s'y inscrivent. Découvrir son nouvel environnement, le comprendre, se l'approprier, entrer en contact avec la société d'accueil de manière ludique et rassurante, rencontrer d'autres immigrants venus des quatre coins du globe, rire, parler, manger autant de garde-fous mis en place par le biais de sorties et activités contre l'isolement, le découragement et parfois même la dépression.